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mercredi 2 novembre 2011

Andréa

Quand je déjeunais avec elle, grand-maman faisait une ou deux rôties de trop et nous les coupions en petits carrés. Nous allions ensuite dans le solarium, elle ouvrait une grande fenêtre, elle appelait les oiseaux et nous leur lancions les morceaux de pain. J'aimais regarder les carrés de pain virevolter dans les airs, puis tomber sur le sol ou dans le bec des oiseaux. Ce spectacle était pour moi un poème; je ne le savais pas encore, étant très jeune, mais je le sentais.


Note: merci grand-maman!